Introduction


·                     Etymologiquement, le mot « dopage » provient de la langue anglaise (« to dope », qui signifie prendre un excitant, un stimulant). Historiquement, ce terme est apparu en 1903. En ce temps-là, il signifiait alors : l'emploi d'excitants et les excitants eux-mêmes, étant susceptibles de donner une ardeur factice et passagère aux chevaux dans le cadre d'une course. Cette pratique était contraire à l'éthique et fut par conséquent interdite. Il semblerait donc, que le milieu sportif avant de s'essayer à ces pratiques, ait réalisé une expérimentation animale.
Puis par la suite il prit une signification plus générale. En effet, en 1950, le mot dopage signifiait : le fait d'absorber sciemment un stimulant ou toute substance modifiant ou exaltant sensiblement et de manière artificielle les facultés physiques et, ou mentales d'une personne dans l'optique de se présenter à un examen ou une épreuve sportive. En outre, ces substances pourraient être à double-tranchant et avoir pour effet secondaire de présenter un impact pernicieux sur le sujet. Par ailleurs, dans le domaine du sport, le fait de masquer cette méthode est aussi considéré comme une forme de dopage. La prise en compte de la santé du sujet constitue une avancée quelque peu contemporaine.
Il existe une multitude de substances dopantes : tel que les corticoïdes, les hormones, les amphétamines, les stéroïdes, les bêta-agonistes ou encore les stimulants. Dans ce TPE, nous nous évertuerons d'aborder les stimulants et plus spécifiquement, l'exemple de la caféine.
Un stimulant permet d'augmenter le niveau d'éveil, l'attention et l'acuité d'esprit tout en diminuant la sensation de fatigue. En levant toute inhibition, ces substances procurent une sensation postiche d'euphorie ainsi qu'un sentiment momentané d'invincibilité et de toute-puissance. Pour ce faire, les stimulants augmentent l'activité du système nerveux sympathique, permettant ainsi de faciliter ou d'améliorer certaines fonctions du corps humain. A forte dose, ces substances peuvent provoquer des hallucinations.
Ainsi, pour étudier ce thème, nous nous évertuerons d'aborder en premier lieu, l'influence du dopage sur la société et plus particulièrement sur le monde du sport, avant de finir sur les effets et le mode d'action des stimulants. Nous avons choisi d'étudier un stimulant en particulier, à savoir la caféine.

I.                   Le dopage et le monde sportif :

·                     Tout d'abord, nous avons choisi d'étudier la caféine particulièrement, puisque c'est le stimulant le plus consommé au monde, qu'il est légal et très accessible. Par ailleurs on peut trouver cette substance dans de nombreuses boissons; tel que le thé, le chocolat, le café et les sodas réalisés à base de cola, ou encore dans certains aliments.
 Etymologiquement, les mots « café » et « caféine », proviennent tous les deux de la langue arabes. En effet, ce sont des dérivés du mot « qahweh » (que l'on prononce « kahveh » dans la langue turque). Les hommes consomment de la caféine depuis une éternité, il semble aujourd'hui impossible d'assigner une date précise à la première utilisation de caféine.
 On recense les premières preuves de l'utilisation du cacao en 600 avant J.-C. Avec la découverte de résidus trouvés dans un pot maya. En ce temps archaïque, le chocolat était consommé dans une boisson amère et épicée appelée « xocoatl » (souvent assaisonnée avec de la vanille, du piment et du roucou). Cette mixture était reconnue pour combattre la fatigue. Cette vertu résulte du fait que ce mélange avait une teneur en caféine. Ainsi du fait de sa teneur en caféine, on peut émettre l'hypothèse que c'est là, la première utilisation de caféine même s'ils en consommèrent à leur insu.
·                     Le premier ouvrage littéraire faisant référence au café fut rédigé par le médecin perse Al Razi au IXème siècle. Il fit apparaître ce terme dans ses écrits. A l'époque les grains de café provenaient exclusivement d'Abyssinie (Ethiopie actuelle) qui est le lieu d'origine de l'arbuste fabricant ces grains de café (caféier). Une légende populaire de ce peuple attribue sa découverte à un gardien de chèvre; prénommé Kaldi, qui observa que ses chèvres devenaient euphoriques et étaient en proie à un disfonctionnement et à un dérèglement du sommeil après avoir brouté des caféiers. Fort de cette observation, il décida d'essayer à son tour de goûter une de ces baies que les chèvres avaient consommées et ressentit les mêmes effets. En 1587, Malaye Jaziri consacra l'un de ses ouvrages à l'histoire de la caféine et fait référence à un cheikh; qui était également le mufti d'Aden, qui fut le premier à adopter l'usage du café en 1454, et que par ailleurs au XVème siècle, les soufis du Yémen utilisaient couramment du café dans l'optique de rester éveiller lors des prières.
Puis vers la fin du XVIème siècle, l'utilisation du café fut rapportée par un européen, habitant l'Egypte et c'est à cette époque que son usage se généralisa dans le Moyen-Orient. L'essor de cette  boisson en Europe se fut au XVIIème siècle où elle fut au départ connut sous le nom de « vin arabe ». Les premiers cafés furent ouverts à Constantinople et à Venise. Le café se propagea lentement en Europe dans un premier temps du fait de son prix exorbitant : En Grande-Bretagne, les premiers cafés furent ouverts à Londres en 1652, en France la première maison de café fut inaugurée en 1671 à Marseille. En effet, le port de Marseille est le port d'entrée par excellence de toutes sortes de denrées venues du Moyen-Orient. Il était au départ du fait de son prix, réservé à une clientèle assez prestigieuse et fortunée. Puis le phénomène croît de manière considérable et instantané : en 1723 selon le dictionnaire du commerce, on recense plus de 380 cafés dans la capitale. Les cafés devinrent très prisés des intellectuels et de la population en général (en Europe de l'Ouest). Le phénomène prit une ampleur considérable, à tel point qu'au moment de la révolution, on comptait désormais plus de 4000 établissements. Ces établissements jouèrent un rôle non négligeable dans les relations sociales du XVIIème et du XVIIIème siècle. Cette denrée eut un cheminement lent et fluctuant. Elle a été découverte en tant que composé chimique du café en 1819 par le chimiste allemand Friedrich Ferdinan Runge.
De manière générale, l'histoire de la caféine diffère selon les cultures et civilisations éparses; l'histoire est riche d'exemples abondant en ce sens.
 La caféine est le stimulant le plus prisé de la planète et le domaine sportif ne déroge pas à cette règle. Certains sportifs s'en serve à intervalle régulier pour ces effets salvateurs dans l'optique d'une rencontre sportive, d'une compétition. Une minorité d'entre eux vont même jusqu'à s'administrer des doses de caféine directement dans le sang par le biais d'une seringue.
Les sportifs se dopent dans la perspective d'accroître leurs titres et leurs gains. L'essor des nouvelles méthodes de préparation physique tout comme le développement des matériels et équipements ont considérablement augmenté les performances. De ce fait, le premier champion olympique du 100m nage libre en 1896 avait réalisé un temps qui ne lui aurait même pas permis d'être champion de France minime en 1998.

·                    Cependant, la définition de cette pratique est très évasive (prise de produits dans le dessein d’améliorer les capacités d’un être), ce qui nous conduit à affirmer de manière dogmatique que ce phénomène est bien antérieur aux sources dont nous pouvons disposer. En effet, l’absence d’études des premiers hominiens ne nous permet pas d’avoir une réelle objectivité, une prime représentation de la naissance de cette pratique en somme. Le premier cas de dopage date d’il y a 5000ans. En ce temps, les vertus antifatigues de certaines plantes, tel que l’éphédra, étaient parfaitement connues de quelques civilisations. Par ailleurs, il y a plus de 3000ans que les chinois connaissent les vertus stimulantes du ginseng. Néanmoins, les premières « vraies » notions de dopage sportif furent recensés durant l’Antiquité. L’Iliade et l’Odyssée contiennent une pléthore d’exemples de dopage. La naissance des Jeux-Olympique permit un essor considérable de cette pratique. En 776 avant Jésus-Christ, les premiers rassemblements de sportifs, chanteurs, poètes et artistes en tout genre voient le jour à Olympie. Depuis cette date, les jeux d’Olympie se succédèrent à intervalle régulier (tous les 4ans) pendant des siècles. Durant ce laps de temps se déroulaient d’autres rassemblements compétitifs tels que les Jeux Delphiques ou encore les Jeux Corinthiens. Chacune de ces compétitions était un événement très important aux yeux de tous les habitants des cités participantes ; à tel point que certaines guerres étaient suspendues pour l’occasion. Les sportifs avaient déjà une place ancrée dans la société et le devoir de défendre l’honneur de leur ville natale. Mis à part les récompenses matérielles (couronne de laurier et huile sacrée), la victoire des athlètes était marquée par un prestige d’autant plus véhément qu’il rejaillissait sur la province qu’ils représentaient. Dans ce contexte, la recherche d’un accroissement sensible des performances était déjà monnaie courante chez les sportifs. La grande idée de l’époque consistait à penser que la force dont il avait besoin, l’athlète devait la puiser dans la chair des animaux : il pensait qu’en la mangeant il pourrait s’accaparer leurs qualités. Ainsi les athlètes avaient un régime alimentaire propre à leur discipline : les lutteurs mangeaient essentiellement de la viande de porc car c’est une viande assez grasse, les sauteurs dévoraient de la viande de chèvre, les boxeurs et les lanceurs, quant à eux, devaient prendre de la viande de taureau. Cette pratique lorsqu’elle tendait à son paroxysme consistait à ingérer les testicules des animaux les plus forts. Cette pratique fût d’ailleurs remise au goût du jour quelques dizaines de siècles plus tard et elle l’est encore aujourd’hui dans certaines peuplades « primitives ». Il existe une multitude d’autres exemples de ce genre, tel que l’hydromel qui était convoité par les grecs pour ses vertus euphorisantes, les romains qui faisaient appel aux propriétés toniques des feuilles de sauge, ou encore les populations primitives africaines qui partagent avec les populations amérindiennes ce besoin irrépressible et permanent de drogues capables d’accroître leur énergie physique et psychique : les indigènes d’Amérique du Sud (pays Andins : Pérou, Bolivie) mâchaient des feuilles de coca afin de pouvoir marcher des journées entières sans dormir ni manger, les africains, eux consommaient la noix de kola pour ses vertus stimulantes, les feuilles et les racines d’Iboga permettaient (selon le docteur Albert Schweitzer) aux aborigènes du Gabon d’accomplir des efforts physiques sans ressentir les effets de la fatigue, les habitants du Tyrol usaient, quant à eux , de doses d’arsenic pour lutter contre les difficultés respiratoires et la fatigue. On recense une multitude de cas de dopage au cours de l’histoire. Ainsi, cet inventaire est loin d’être exhaustif mais il n’a été réalisé que dans l’optique de montrer que de tout temps l’homme à chercher à augmenter ses propriétés physiques en tirant parti des propriétés des plantes qui se trouvaient dans son environnement.
D’ailleurs pour appuyer et prouver la véracité de ces hypothèses, certains auteurs grecs nous relatent certains faits très explicites de dopage. Selon Milon de Crotone, les athlètes du VIème siècle avant Jésus-Christ, tentaient d’accroître leur force en ayant un régime alimentaire adapté à la discipline qu’ils pratiquaient. Philostrate et Galien rapportent que les athlètes essayaient d’accroître leurs performances en avalant toutes sortes de substances dopantes. Pline le Jeune indique qu’au Ier siècle avant Jésus-Christ, les coureurs de fond de la Grèce Antique utilisaient des décoctions de prêle pour se contracter la rate ; la rate étant l’organe responsable des points de côtés, et ainsi prévenir les abandons lors des courses de longue durée.
Le dopage est également une réalité actuelle et même un phénomène en pleine expansion. On dénombre une quantité incalculable de faits de dopage. Dans cette société contemporaine ; outre l’influence du caractère imparfait et de cette quête insatiable et innée de l’accroissement des performances, le dopage fut importé par les autorités militaires : l’utilisation de 72millions de comprimés d’amphétamines dans les contingents britanniques afin de permettre le retour à la vivacité chez le sujet engourdi par le sommeil, pour lui procurer un sentiment de bien-être et de confiance sans altérer son jugement (major Grant) ou encore le cannabis qui fut utilisé par les guerriers fanatiques de  Haban Ibn Al Sabbah pour ses propriétés euphorisantes, désinhibantes et stimulantes que l’on appellera « Haschaschin » et qui devinrent sur le long terme le précurseur du terme « assassin » ; sont des exemples illustrant ce fait.
Au XIXème siècle, dans la société anglaise, le mouvement sportif prend son essor. L’époque est aux paris. Pour les sportifs, la seule règle qui prévale consiste à être le meilleur à n’importe quel prix. Dans ce contexte-là, la recherche de produits alimentaires améliorant la performance fait partie des procédés indispensables de tout bon compétiteur qui se respecte. Ces régimes draconiens s’organisent autour de quelques principes et idées élémentaires :
-l’alimentation doit être la plus nourrissante et la moins volumineuse possible
-les excitants sont très prisés des sportifs et ils en ingèrent avant l’effort pour accroître leur chance de vaincre
-certaines décoctions permettent de mieux supporter la fatigue. La plus célèbre étant le vin Mariani, plus connu sous le nom de « vin des athlètes ». Il est fabriqué à base de feuilles de coca. Il valut d’ailleurs reconnaissance et prospérité à son illustre inventeur. A cette époque, la société dans son ensemble (communauté scientifique y compris) encourageait ces pratiques
Le premier cas moderne de dopage avéré remonte à 1865, ce fut en l’occurrence des nageurs à Amsterdam. Il fallut attendre 1896, avant de voir le premier mort à cause du dopage dans cette société moderne.
Cette pratique connut un essor considérable avec l’amélioration des nouvelles technologies et les avancées scientifique tel que le dopage clinique. Elle a commencé à se professionnaliser et à se généraliser dans certains sports dès la fin des années 1950 avec l’arrivée des sympathicomimétiques ou encore de produits à activité hormonale comme l’hormone de croissance ou les corticoïdes. Pour preuve, l’épreuve du 100m en athlétisme connut un bond en avant dans les années 1960 (au moment où certaines substances dopantes connurent un essor important) puis finirent par se stabiliser dans les années 1970-1980. Pour finir les performances finirent par redécoller dans les années 1980-1990 (soit au moment où l’EPO, de nouvelles hormones, anabolisants et produits masquant indétectables furent introduits sur le marché).
·                    On a pu se rendre compte que le dopage n'était plus un épiphénomène et pour tenter de lutter contre cela, des mesures ont été prises. C’est dans les années 1960 que va se dessiner en Europe une ébauche d’action antidopage. Cette décision fut conditionnée par la mort du danois Knut Enemark Jansen lors de l’épreuve cycliste sur route des Jeux-Olympiques de Rome. Le CIO décida d’instaurer un contrôle antidopage et en 1963 il mit en place une commission d’experts par les Etats Membres du Conseil de l’Europe (lors du congrès olympique de Madrid). Aux Jeux de Tokyo en 1964, des contrôles officieux furent effectués sur les cyclistes sélectionnés, mais il fallut attendre les Jeux-Olympiques de Mexico pour voir les premiers contrôles antidopage officialisés par le CIO. Ces tests furent accompagnés par des tests de féminité auprès des athlètes féminins. Le CIO mit en place les contrôles inopinés uniquement en 1989. En France, les pouvoirs publics ont réagi très tôt puisque c'est le premier pays avec la Belgique à légiférer dans ce domaine. La première loi antidopage apparut en 1965 (loi Mazaud) avec une définition précise de cette méthode. Cette loi sera renforcée avec l'association progressive des fédérations sportives et les décrets de Juin 1966 et Août 1967. Le monde du sport prit une telle ampleur, qu'une nouvelle loi antidopage va faire son apparition en 1989 (loi Bambuck). Cela n'empêchera pas de nouveaux scandales dus au dopage : en 1998, un scandale éclaboussa le Tour de France (l'affaire Festina), le soigneur de l'équipe cycliste Festina est interpellé à la frontière en possession de 500 doses de produits dopants et stupéfiants, dont 235 ampoules d'EPO. Cette année là, le laboratoire national de dépistage du dopage estima qu'il était hautement vraisemblable qu'ils puissent retrouver les traces d'une prise d'EPO su un nombre élevé des 102 échantillons voire même sur tous. Suite à ces événements, le Parlement vota alors le 23mars 1999, une nouvelle loi, dite relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage. Aujourd'hui associé aux contrôles inopinés, le suivi longitudinal des sportifs semblerait être l'arme la plus efficace pour lutter contre le dopage et ses pratiques masquantes.

·                    Le dopage est un problème complexe et très controversé. Dans la Grèce Antique déjà, on disait qu'une victoire à Olympie faisait plus pour la gloire d'une cité qu'une victoire sur le champ de bataille. De nos jours, plusieurs facteurs conditionnent cette pratique et la pression médiatique et sociale ne sont pas à exclure. L'enjeu économique et politique est énorme car depuis une vingtaine d'années, des capitaux importants sont investis dans le sport. On estime à 2 500 milliards de francs les sommes investies pour l'année 1998, soit environ 2,5% du commerce mondial. Ainsi cette pratique s'est développée à mesure que les disciplines sportives se sont professionnalisées et que les salaires se soient accrus de manière aussi conséquente. Pour illustrer ce propos, on peut citer entres autres Tiger Woods, qui est le premier sportif milliardaire ou encore Kobe Bryant, célèbre basketteur qui perçoit la modeste somme de 24millions de dollars par an. Ainsi, comme toutes les autres activités de spectacle, le sport est pris dans la spirale de l'argent. Aujourd'hui ce phénomène a pris une telle ampleur, qu'aucun sport n'est à l'abri et que toutes les fédérations sont désormais concernées. En effet on a recensé des cas de dopage en voile, à la pétanque, en handisport et bien d'autres encore. Seulement certains sports sont plus touchés par ce phénomène : dans le cyclisme, près de 1000 coureurs  ont été répertories dans des affaires de dopage et depuis la fin des années 1990, on recense en moyenne plus de 60 cas de dopage chaque année. Outre l'argent, les sportifs dopés peuvent avoir d'autres raisons de se doper, tel que le fait que le calendrier soit surchargé ou encore la méconnaissance des vrais dangers du dopage. Mais l'un des problèmes persistant encore est que, l'accès aux médicaments et plus particulièrement aux substances dopantes est très facilité dans cette société de consommation.

·                    Cette pratique peut avoir des effets délétères sur le long terme pour les athlètes ayant eu recours à ces méthodes déloyales. Ils encourent des dangers importants pouvant aller jusqu'à une mort prématurée. Le fait de se doper n'est pas sans conséquence et rabaisse l'espérance de vie des sportifs touchés par ce phénomène. L'exemple des joueurs de football américains confirment cette thèse, puisque leur espérance de vie moyenne est de 50ans. En outre, Floyd Landis lors d'une étape du Tour de France avait une nécrose de la hanche lui interdisant  de participer à cette compétition, cependant un médecin lui a prescrit des médicaments pour qu'il puisse prendre part à cette prestigieuse course. En revanche ces médicaments eurent pour dommage collatéral ou plutôt pour effet indésirable de développer sa nécrose. Par ailleurs, plusieurs coureurs cyclistes qui ont avoué avoir pris de l'EPO, ont raconté que leurs soigneurs les réveillaient la nuit pour faire de l'exercice, l'objectif étant d'éviter un arrêt cardiaque à cause d'un effet secondaire du produit dopant. En effet, l'amélioration de l'oxygénation des muscles s'obtient grâce à une augmentation du nombre des globules rouges, ce qui épaissit le sang. Quand le cœur est au repos et ralentit, le sang devient de moins en moins fluide et peut provoquer l'arrêt du cœur. Cela tend à nous montrer que de nos jours les sportifs à l'instar de la société, font primer le rendement et la facilité au dépend du long terme et donc implicitement de leur santé. On peut également se rendre compte que le dopage est monnaie courante dans la société, cela est sur le point de devenir un automatisme, un réflexe. Pour mettre cela en évidence, il est possible de regarder la consommation croissante de café comme stimulant au petit déjeuner.
La caféine peut induire quelques effets suivant la consommation du sujet tel que : des étourdissements, des douleurs d'estomac, des nausées, des diarrhées, une augmentation du rythme cardiaque, une baisse de la pression sanguine. A forte dose, la caféine peut provoquer des tremblements, des maux de tête, de l'insomnie, une constipation et même une dépendance à cette substance. Pour tenter d'expliquer ceci, nous étudierons ensuite les effets et le mode d'action de la caféine.